La ville de Papeete regorge de lieux historiques empreints d’histoire.
L’avenue Pouvanaa-a-Oopa et le quartier administratif
Anciennement nommée rue de la Reine-Blanche jusqu’en 1880, puis avenue Bruat, en hommage à l’amiral Armand-Joseph Bruat, premier gouverneur des Établissements français de l’Océanie (1843-1846), cette artère de près de cinq cents mètres de long, bordée de majestueux marumaru centenaires, fut rebaptisée aroa nui (avenue) Pouvanaa-a-Oopa en 2006.
Oasis de calme et de verdure en plein centre-ville, le Bassin-de-la-Reine, parfois appelé Bain-de-la-Reine, Source-de-la-Reine ou encore Ruisseau-de-la-Reine, est situé place Tarahoi, derrière l’assemblée de la Polynésie française.
La cathédrale Notre-Dame (de-l’Immaculée-Conception)
La cathédrale Notre-Dame (de-l’Immaculée-Conception) trône au centre de la place éponyme, au carrefour des avenues du Maréchal-Foch et du Général-de-Gaulle, et des rues Jeanne-d’Arc et Monseigneur-Tepano-Jaussen.
La Fautaua est une des quatre rivières qui arrosent Papeete. Débouchant dans l’océan par la passe de Taunoa, elle marque la limite orientale de la commune et sa frontière avec Pirae.
L’hôtel de ville de Papeete s’élève sur un terrain de plus d’un hectare, situé entre la rue Paul-Gauguin au sud, la rue du Père-Collette à l’ouest, la rue de l’École-des-Frères-de-Ploërmel au nord et la rue des Remparts à l’est. Conçu par l’architecte Rodolphe Weinmann qui s’inspira de l’ancien palais royal des Pomare, sa construction a commencé en 1988. Il fut inauguré par le président de la République, François Mitterrand, le 16 mai 1990, à l’occasion du centenaire de la commune de Papeete.
Ouvert au public sur le front de mer en février 2010, cet espace vert de quatre hectares et demi propose des aménagements paysagers, avec une grande variété d’arbres et de plantes, deux hectares et demi de pelouse et deux cascades.
Le quartier de Papeete connu sous le nom de La Mission fut fondé en 1855 par Monseigneur Tepano Jaussen, premier vicaire apostolique (évêque) de Tahiti, quand il fit l’acquisition pour le compte de la mission catholique de cette vallée et des collines avoisinantes. Au bord de la Papeava, il fit construire l’évêché et entreprit de mettre ce domaine en valeur, y plantant des cocotiers, de la canne à sucre et une variété de plantes et essences. Il en fit un véritable éden agricole.